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Actualités

  • 2
    déc

    Déjà 28 000 signataires contre la suppression des notes

    Le conseil supérieur des programmes vient de rendre public un rapport dans lequel il préconise l’abandon des notes, accusant celles-ci d’être « un instrument de tri et de hiérarchisation sociale des élèves ». Il prend également position pour une évaluation basée exclusivement sur l’acquisition de compétences (telles que décrites dans le socle commun), et non plus sur des connaissances et des savoirs.

    Ces recommandations sont largement influencées par les doctrines pédagogiques des années 70. Contrairement, à ce que prétend ce conseil et l’actuel ministère de l’éducation, il n’existe pas « un sens de l’Histoire pédagogique » qui conduirait l’ensemble des pays à abandonner petit à petit la notation.

    Après des années d’expérimentation et aux vues des piètres résultats obtenus, plusieurs pays ont même rebroussé chemin. C’est le cas, par exemple, de la Suisse, du Québec, et du Danemark. En France, également, certains établissements, comme le collège Van der Meersh de Roubaix, qui avaient expérimenté la suppression des notes, sont revenus à un système classique de notation, après avoir constaté une baisse de la motivation des élèves, et une chute du niveau scolaire.

    Un bon système d’évaluation, c’est avant tout, un système qui est simple, compris et admis par l’ensemble des acteurs (élèves, enseignants et parents d’élèves). Les notes remplissent parfaitement ce contrat. Elles sont simples, comprises par tous, y compris par les parents d’élèves qui ne maîtrisent pas bien le français, ce qui facilite leur implication dans le suivi de la scolarité des enfants.

    Face à la volonté idéologique du ministère de supprimer les notes, l’UNI et l’observatoire des programmes scolaires ont lancé, la semaine dernière, une pétition qui a déjà rassemblé plus de 28 000 signataires.