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• 13
  avr

  Nivellement par le bas et refus de la transmission des savoirs au coeur des nouveaux programmes scolaires

  Depuis plusieurs mois, l’UNI a lancé un Observatoire des Programmes Scolaires afin de surveiller et d’analyser les projets du ministère de l’Education nationale. La nomination très politique de Michel Lussault à la tête du Conseil supérieur des programmes était porteuse d’inquiétudes. Malheureusement, celles-ci sont en train de se concrétiser.
  
  Comme le révèle Le Monde, un premier projet a été remis vendredi 10 avril à Najat Vallaud-Belkacem qui consiste à mettre fin aux programmes scolaires par année et par discipline.

  Derrière ces propositions, on retrouve la volonté des militants pédagogistes de se débarrasser de toutes notions de connaissances et de savoirs à transmettre au profit d’une très vague « construction des compétences ».

  Ce qui faisait la grandeur de l’Ecole, la transmission de l’Histoire de France, de la littérature et de toutes les connaissances qui permettaient aux élèves de partager une culture commune tout cela est relégué au rang de vulgaires « contenus ». Des « contenus » que chaque enseignant sera libre de choisir. Ainsi, par exemple, l’enseignement de l’Histoire-géographie se résumera au CP au « temps et à l’espace vécus par l’enfant (son quartier, son école) »

  Ce renoncement idéologique à toute forme transmission est inacceptable.

  Afin de peser dans les consultations qui vont s’ouvrir sur ces futurs programmes scolaires, l’UNI avec l’Observatoire des Programmes Scolaires va lancer une grande consultation des Français et s’apprête à peser du poids de ses 600 000 sympathisants pour empêcher la mise en place de ces programmes qui conduisent à un véritable nivellement par le bas et à la fin de la transmission d’une culture commune.

  Publié par Olivier Vial le lundi 13 avril 2015