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Actualités

  • 29
    sep

    Dictée quotidienne, le gros mensonge de Najat Vallaud-Belkacem

    Depuis quelques jours, la ministre, habile communicante, essaie de nous faire croire qu’elle s’est convertie au réalisme et qu’elle souhaite revenir à l’enseignement des savoirs fondamentaux.

    Elle a ainsi fait la tournée des médias pour annoncer le retour de "la dictée quotidienne et obligatoire" à l’école.

    Malheureusement, la « dictée quotidienne et obligatoire » n’aura été qu’une diversion.

    Dans la nouvelle version des programmes scolaires, que la ministre a rendue publique, nulle mention n’y est faite. Le ministère précisait d’ailleurs qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une dictée formelle, mais qu’il suffisait à l’enseignant de dicter aux élèves un énoncé d’exercice pour que le contrat soit rempli : « Prenez une feuille et additionnez 2 + 2 ». La dictée est finie ! Elle ne sera évidemment ni corrigée ni notée afin de ne stigmatiser personne. La ministre a ainsi sciemment dupé ceux qui espéraient sincèrement que son annonce marquerait le retour du bon sens et celui de pédagogies ayant fait leurs preuves.

    D’ailleurs, si l’on regarde précisément les nouveaux programmes scolaires, le mot « dictée » n’est cité que 6 fois sur les 375 pages des textes officiels ; et là encore, principe même de l’illusion, ce que l’on lit n’est pas du tout ce à quoi l’on s’attend. Car il n’est nullement envisagé de proposer des dictées aux élèves mais au contraire de recourir à la méthode de la « dictée à l’adulte ». Dans cet exercice, c’est l’enfant qui dicte et le maître qui écrit ; ce qui était hier réservé aux enfants de maternelle est appelé à se généraliser jusqu’au collège.

    Pour en savoir plus vous pouvez lire la tribune d’Olivier Vial parue dans le Figaro